Les systèmes présentés dans Beautiful Architecture sont tellement différents. Des plateformes variées, de nombreux langages et souvent des époques différentes. Mais tous ont une chose en commun ils nous laissent entrevoir les caractéristiques d’une architecture réussie.
Les architectes en construction peuvent parcourir le monde et contempler l’oeuvre de leurs prédécesseurs sur plusieurs millénaires. Nous n’avons pas cette même chance. Beautiful Architecture s’attaque à combler ce manque. Le résultat est néanmoins mitigé.
J’ai beaucoup aimé la variété dans ce livre de l’hyperviseur XEN qui lancé la virtualisation à grande échelle sur le cloud d’Amazon, à un moteur de jeu vidéo ou encore d’un émulateur Java à l’architecture d’Emacs, on est complètement dépaysé. Mais vous l’aurez compris, ce n’est définitivement pas le livre le plus pratique au quotidien. On est très loin de nos architectures Web.
La qualité du livre est satisfaisante dans l’ensemble mais pas très uniforme, comme souvent avec les collections d’essai. Certains paraissent trop longs alors que d’autres s’achèvent avant même d’avoir satisfait notre curiosité. De la frustration à prévoir !
Parmi les essais qui m’ont déçu, on retrouve celui de Michael Niguard (auteur de l’excellent Release It!). L’essai aurait très bien pu s’appeler “Comment réinventer la roue ?”. Un propre système de gestion de dépendances car OSGi n’était pas suffisamment mature à l’époque. Une librairie pour gérer les IO car le package nio n’existait pas encore. Etc. C’était très probablement les bons choix à faire mais avions nous besoin de cela dans cet ouvrage ?
Autre exemple, Bertrand Meyer (créateur d’Eiffel) compare le potentiel en terme de modularité entre les langages fonctionnels et ceux orienté-objet. Un sujet passionnant mais terni par le style très rigoureux de l’auteur qui rend la lecture pénible.
Julien Sobczak
Review
Les systèmes présentés dans Beautiful Architecture sont tellement différents. Des plateformes variées, de nombreux langages et souvent des époques différentes. Mais tous ont une chose en commun ils nous laissent entrevoir les caractéristiques d’une architecture réussie.
Les architectes en construction peuvent parcourir le monde et contempler l’oeuvre de leurs prédécesseurs sur plusieurs millénaires. Nous n’avons pas cette même chance. Beautiful Architecture s’attaque à combler ce manque. Le résultat est néanmoins mitigé.
J’ai beaucoup aimé la variété dans ce livre de l’hyperviseur XEN qui lancé la virtualisation à grande échelle sur le cloud d’Amazon, à un moteur de jeu vidéo ou encore d’un émulateur Java à l’architecture d’Emacs, on est complètement dépaysé. Mais vous l’aurez compris, ce n’est définitivement pas le livre le plus pratique au quotidien. On est très loin de nos architectures Web.
La qualité du livre est satisfaisante dans l’ensemble mais pas très uniforme, comme souvent avec les collections d’essai. Certains paraissent trop longs alors que d’autres s’achèvent avant même d’avoir satisfait notre curiosité. De la frustration à prévoir !
Parmi les essais qui m’ont déçu, on retrouve celui de Michael Niguard (auteur de l’excellent Release It!). L’essai aurait très bien pu s’appeler “Comment réinventer la roue ?”. Un propre système de gestion de dépendances car OSGi n’était pas suffisamment mature à l’époque. Une librairie pour gérer les IO car le package nio n’existait pas encore. Etc. C’était très probablement les bons choix à faire mais avions nous besoin de cela dans cet ouvrage ?
Autre exemple, Bertrand Meyer (créateur d’Eiffel) compare le potentiel en terme de modularité entre les langages fonctionnels et ceux orienté-objet. Un sujet passionnant mais terni par le style très rigoureux de l’auteur qui rend la lecture pénible.