Quand on parle JavaScript, les mêmes noms reviennent souvent Brendan Eich, créateur du langage, John Resig, créateur de JQuery et aussi Douglas Crockford, créateur de JSLint et à l’origine du JSON. Mes attentes étaient donc très fortes concernant JavaScript: The Good Parts, d’autant plus que l’idée du livre est vraiment excellente. Mais voilà…
En une centaine de pages (hors annexes), Douglas Crockford passe en détail les éléments clés du langage JavaScript la programmation fonctionnelle, la syntaxe, le côté dynamique, etc et montre surtout comment compenser les lacunes du langage à commencer par la pollution du namespace global. Sur le contenu, je n’ai rien à redire. Tout est pertinent et on ressent bien que l’auteur maîtrise parfaitement son sujet. Sur la forme, c’est une autre histoire.
Le livre mériterait d’être plus clair dans ses explications. Il ne suffit pas de dire dans la préface qu’il faudra deux ou trois relectures pour réussir à appréhender le contenu. Des auteurs comme Martin Fowler parviennent à présenter des sujets complexes sans même que l’on puisse percevoir cette complexité. Douglas Crockford n’en fait définitivement pas partie. Comparé aux excellents ouvrages de Nicholas C. Zakas ou Stoyan Stefanov (O’Reilly), reprenant bon nombre d’idées, j’ai trouvé JavaScript: The Good Parts bien plus brouillon.
Le principal avantage du livre reste sa taille ridicule. Mais quitte à jouer la carte du concis, pourquoi ne pas enlever les citations de Shakespeare en début de chaque chapitre (et annexe !!), totalement hors contexte et inutiles…
En résumé, JavaScript: The Good Parts repose sur une idée formidable, un auteur de référence, un contenu très bien choisi mais le résultat n’a rien d’exceptionnel. Douglas Crockford regrette que pour la plupart des développeurs, les mauvaises parties sont déjà bien ancrées mais son livre n’est pas adapté à un débutant. Il faudra se tourner vers d’autres livres qui présenteront à coup sûr ces parties obscures… Dommage.
Review
Quand on parle JavaScript, les mêmes noms reviennent souvent Brendan Eich, créateur du langage, John Resig, créateur de JQuery et aussi Douglas Crockford, créateur de JSLint et à l’origine du JSON. Mes attentes étaient donc très fortes concernant JavaScript: The Good Parts, d’autant plus que l’idée du livre est vraiment excellente. Mais voilà…
En une centaine de pages (hors annexes), Douglas Crockford passe en détail les éléments clés du langage JavaScript la programmation fonctionnelle, la syntaxe, le côté dynamique, etc et montre surtout comment compenser les lacunes du langage à commencer par la pollution du namespace global. Sur le contenu, je n’ai rien à redire. Tout est pertinent et on ressent bien que l’auteur maîtrise parfaitement son sujet. Sur la forme, c’est une autre histoire.
Le livre mériterait d’être plus clair dans ses explications. Il ne suffit pas de dire dans la préface qu’il faudra deux ou trois relectures pour réussir à appréhender le contenu. Des auteurs comme Martin Fowler parviennent à présenter des sujets complexes sans même que l’on puisse percevoir cette complexité. Douglas Crockford n’en fait définitivement pas partie. Comparé aux excellents ouvrages de Nicholas C. Zakas ou Stoyan Stefanov (O’Reilly), reprenant bon nombre d’idées, j’ai trouvé JavaScript: The Good Parts bien plus brouillon.
Le principal avantage du livre reste sa taille ridicule. Mais quitte à jouer la carte du concis, pourquoi ne pas enlever les citations de Shakespeare en début de chaque chapitre (et annexe !!), totalement hors contexte et inutiles…
En résumé, JavaScript: The Good Parts repose sur une idée formidable, un auteur de référence, un contenu très bien choisi mais le résultat n’a rien d’exceptionnel. Douglas Crockford regrette que pour la plupart des développeurs, les mauvaises parties sont déjà bien ancrées mais son livre n’est pas adapté à un débutant. Il faudra se tourner vers d’autres livres qui présenteront à coup sûr ces parties obscures… Dommage.