Puisqu’il faut rendre à César ce qui appartient à César, nombreux sont les catalogues de patterns qui citent le travail formidable de Christopher Alexander. Premier volet de la trilogie (qui n’en est plus une désormais), The Timeless Way of Building constitue en quelques sortes l’introduction au second tome, A Pattern Language. Les 550 pages de l’ouvrage nous livrent selon moi la meilleure définition de pattern, qu’aucun des livres informatiques ne sera parvenu à retranscrire avec autant de précision et de profondeur.
Christopher Alexander introduit également ce qu’il appelle “the quality without name”, une notion prépondérante des ouvrages, puisque les patterns visent à introduire cette qualité sans nom dans nos constructions. Des concepts existants servent à véhiculer l’idée sans jamais parvenir à la définir explicitement, d’où son nom.
Le livre suit un format surprenant une succession de quelques phrases en italiques suivies de sections apportant davantage de détails. Christopher Alexander nous suggère la possibilité d’achever le livre en une seule heure en ignorant ces sections détaillées de manière à saisir l’essence des patterns. Quelques photos en noir et blanc plus ou moins en rapport viennent parsemer l’ouvrage.
L’ouvrage beau porter sur l’architecture, c’est avant tout un ouvrage d’ordre philosophique que l’on découvre dont les idées se transposent très facilement à bien des domaines. Le livre profondément changer ma manière de voir les choses. Rien d’étonnant à ce qu’il soit à l’origine de la vague des patterns dans le développement logiciel.
Julien Sobczak
Review
Puisqu’il faut rendre à César ce qui appartient à César, nombreux sont les catalogues de patterns qui citent le travail formidable de Christopher Alexander. Premier volet de la trilogie (qui n’en est plus une désormais), The Timeless Way of Building constitue en quelques sortes l’introduction au second tome, A Pattern Language. Les 550 pages de l’ouvrage nous livrent selon moi la meilleure définition de pattern, qu’aucun des livres informatiques ne sera parvenu à retranscrire avec autant de précision et de profondeur.
Christopher Alexander introduit également ce qu’il appelle “the quality without name”, une notion prépondérante des ouvrages, puisque les patterns visent à introduire cette qualité sans nom dans nos constructions. Des concepts existants servent à véhiculer l’idée sans jamais parvenir à la définir explicitement, d’où son nom.
Le livre suit un format surprenant une succession de quelques phrases en italiques suivies de sections apportant davantage de détails. Christopher Alexander nous suggère la possibilité d’achever le livre en une seule heure en ignorant ces sections détaillées de manière à saisir l’essence des patterns. Quelques photos en noir et blanc plus ou moins en rapport viennent parsemer l’ouvrage.
L’ouvrage beau porter sur l’architecture, c’est avant tout un ouvrage d’ordre philosophique que l’on découvre dont les idées se transposent très facilement à bien des domaines. Le livre profondément changer ma manière de voir les choses. Rien d’étonnant à ce qu’il soit à l’origine de la vague des patterns dans le développement logiciel.